Charlotte, comment astu commencé la capoeira ?
J’ai toujours trouvé impressionant les capoeiristas dans les rues à San Francisco et quand j’ai découvert qu’ici à Neuchâtel (elle insiste à Neuchâtel) il y’a une super école de capoeira, j’étais super contente. Mais, comme je savais que j’allais être nulle, j’ai alors inscrit mes enfants. Angélique, ma fille était trop jeune et elle refusait de mettre des pantalons, elle ne voulait que porter des jupes. La capoeira n’était donc pas possible pour elle. J’ai dit à Mestre Papa que j’étais très déçue. Il m’a répondu : « Vous savez Madame, nous avons aussi des cours pour les adultes débutants ». Et là, j’ai dû essayer (elle rigole). C’était en 2015.
Qu’est-ce qui te plait particulièrement ?
Je trouve génial que cet art soit parti des esclaves au Brésil. Cet art qui mélange la musique, les mouvements africains, j’adore tout en fait !
Que souhaites-tu partager avec nous ?
Pendant le confinement, Mestre Papa et Helena nous ont motivé tous les jours avec des défis, pour que l’on bouge. Mes enfants et moi se sont encouragés à s’entraîner tous les jours à la capoeira pendant toute cette période. Et nous avons voulu les remercier avec cette petite chanson que voici :
Estamos presos em casa
Por causa desse virus,
Não podemos jogar capoeira juntos, e meu gato no sabe gingar
Zum zum zum, capoeira no Zoom
Zum zum zum, capoeira no Zoom
Minha armada atinge o teto
Minha queixada bate na parede
Minha aú passou pela janela, nessa roda virtual
Zum zum zum, capoeira no Zoom
Zum zum zum, capoeira no Zoom
Agradeço a Mestre Papa
Se não fosse a capoeira
Todos nós pesariamos quinze kilogramas a mais.